


Traite bancaire de US$1,5 million, mandat de perquisition du SPVQ conjointement avec la GRC, sasie de documents, acceptation de subir le test du polygraphe à 2 reprises, saisie d’une Lamborghini, enquête criminelle de 6 mois, 15 heures d'interrogatoire pour 3 rencontres, poursuite civile n° 200-17-005324-058 de $777,000., Assignation du Président de la BNC, Jugements de la Cour Supérieure et de la Cour d'Appel du Québec en ma faveur, sont parmi les faits se rapportant à cette saga.
Me François Viau, avocat |
associé |
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Me Viau pratique dans les domaines du litige commercial, de la faillite et de l’insolvabilité, du droit immobilier et du litige bancaire. Il s'est joint à titre d'associé au bureau de Gowlings à Montréal à l'automne 2003. . Expérience professionnelle Me Viau représente régulièrement des institutions financières et des prêteurs privés dans le cadre de mandats de réalisation de sûretés ainsi que des syndics de faillite dans différents aspects liés à l'insolvabilité. Il participe également à des dossiers de redressement et de réorganisation commerciale. . Me Viau est également appelé à représenter des propriétaires immobiliers dans le cadre de litiges liés aux sûretés, au droit de la construction et aux relations locataires-locateurs. . Formation professionnelle Me Viau a fait ses études en science politique, en administration publique et en droit à l'Université d'Ottawa. Il a été admis au Barreau du Québec en 1993. . Me Viau est membre de l'Association du Barreau canadien et de l'American Bar Association. |
Dans toute cette affaire, en plus de son rôle d’enquêteur Gilles Lavergne portait plusieurs chapeaux. ..Lesquels me demanderez-vous.
Premier chapeau : Évidemment celui d’enquêteur....C’est à ce titre qu’il m’attira dans un traquenard, .sous le prétexte d’une rencontre, avec le directeur de succursale de l’époque. Jacques Castonguay, convenue deux jours plus tôt par téléphone avec Mme Manon Alain. ..C’est plutôt à un interrogatoire en règle de près de 90 minutes auquel je me suis buté... Seul et sans la présence d’un avocat, je décidai de lui faire face... C’était le 11 août 2004 et le 18 du même mois il signait un affidavit partiellement forgé qui accompagnait la déclaration titrée:
INTRODUCTORY MOTION TO INSTITUTE PROCEEDINGS IN RECOVERY.
Après m'avoir offert à passer le test du polygraphe (détecteur de mensonge) au cours de la rencontre du 11 août 2004, le lendemain alors que je lui communiquais ma réponse affirmative sur son cellulaire et comme c'est lui qui me retourna mon appel, son compte de cellulaire démontre clairement mon numéro composé en interurbain le 12 août 2004...toujours est-il qu'à ce moment il est déjà à la centrale de police de Québec en compagnie du sergent Raynald Faguy (devenu lieutenant au SPVQ) pour déposer au nom de la Banque Nationale du Canada, une plainte criminelle à mon endroit. Perquisition policière, saisie de documents et enquête criminelle de six (6) mois s'ensuivirent.
Deuxième ..chapeau : Celui de représentant autorisé de la Banque Nationale du Canada dans le dossier. C’est ce qu’il déclara dans ses affidavits du 14 novembre 2006 accompagnant les documents suivants;
AMENDED INTRODUCTORY MOTION TO INSTITUTE PROCEEDINGS IN RECOVERY
REQUÊTE DE LA DEMANDERESSE EN ANNULATION D’UN BREF DE SUBPOENA délivré à M. Louis Vachon devenu depuis Président et chef de la direction de la Banque Nationale du Canada.
Troisième. chapeau : Celui de perfide sociologue. ..Le 16 novembre 2006, alors qu’il avait préféré, pour tout témoignage, déposer son affidavit complété, signé le 14 novembre 2006 et repris in extensio dans le jugement de la Cour Supérieure. ..Lavergne au point [35] il décrit la succursale de la Banque du 801, chemin Saint-Louis, comme desservant un quartier cossu, dont la clientèle est généralement à l’aise et constituée d’individus et de corporations habitués à faire des transactions importantes. Cette déclaration est demeurée au stade d'affirmation puisqu'elle n'a pas été mise en preuve devant le juge Paul Corriveau de la Cour Supérieure.
De la crédibilité, malgré toutes ses entourloupettes, personne ne lui en accorda.... .Me. Viau en fait mention dans son INSCRIPTION EN APPEL paragraphe 30 v) M. Lavergne réussit tout de même à me désopiler encore d’avantage quant à ma question à savoir ce qu’il était advenu de M. Castonguay et Mme Alain il affirma que ces deux (2) employés avaient été relocalisés à des postes équivalents et à des conditions salariales toutes aussi équivalentes. ....Tout ça, sous serment et avec le plus grand sérieux dont il est capable...Donc il ne faut pas en tirer de conclusions du genre qu'il s'agirait d'un double débauchage ou de plates représailles à leur endroit.. C'est Lavergne qui le dit.
Décapant vraiment, il sait être un vrai bout d’entrain. .Dus-je m’attendre à plus d’un individu dont le métier est censé être la recherche de la vérité et qui paradoxalement se teint les cheveux. En fait, teints et permanentés, c'est comme ça qu'ils sont ses cheveux. Il avait dû, de sa première carrière passée, être bon policier parce que sinon comment autrement, encore aujourd'hui, justifier sa médiocre existence.
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Textes publiés précédemment concernant M Gilles Lavergne;
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À la mémoire "sélective" de M. Gilles Lavergne, enquêteur et représentant dûment autorisé de la Banque Nationale du Canada.
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Dimanche matin...repos et musique.
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« Bonjour M. Bédard,
Je viens de lire le jugement de la Cour Supérieure, je vous félicite, comment vous avez été courageux et c’est un plaisir de lire cette décision. Je suis présentement au (…) si vous souhaitez que l’on se reparle.
Aurevoir. »
Ce message m’a, à l’époque, été laissé sur ma boîte vocale par nul autre que Me Édith Fortin, avocate. Me Fortin est, co-auteure du livre de référence mainte fois cité et titré Droit bancaire, 4e éd. Les Éditions Yvon Blais inc., 2004, en compagnie de Mme Nicole L’Heureux et M. Marc Lacoursière.
Il y a fort à parier, que Me Viau trouvera place dans la prochaine édition à paraître et prévue pour 2009.
Pas certain que cela représente le 15 minutes de gloire auquel il aurait pu aspirer.
« It’s not the money, it’s the principle, » said the bank’s lawyer, François Viau, a partner with the Montreal office of Gowlings, Lafleur, Henderson. « If the ruling prevails, banks would have the burden of verifying bank drafts against the issuer. »
Traduit cette fois;
« Ce n'est pas l'argent, c'est le principe », a déclaré l'avocat de la banque, François Viau, un associé du bureau de Montréal de Gowlings, Lafleur, Henderson. « Si la décision prévaut, les banques auraient la charge de la vérification de traites bancaires contre l'émetteur. »
Premier jour de printemps. C’était le jeudi Saint, veille de la Pâques. 2000 ans auparavant j’eu fort probablement fait partie de ces attroupements qui scandaient et réclamaient qu’on le mette à mort. Effectivement, la crucifixion à laquelle j’ai assisté en cette journée du 20 mars 2008 témoignait d’une passion au terme de laquelle Me François Viau apparût devant tous désarçonné et affaiblit par la plupart des interventions et questions des honorables juges Pierrette Rayle, Yves-Marie Morissette et Julie Dutil siégeant à la Cour d’Appel du Québec. Mal préparé sans doute, des arguments sans grandes pertinences soulignés par les juges d’autre part, parce que des origines bretonnes insoupçonnées ne pourraient expliquer à elles seules le fait qu’il s’aplatît, tel une crêpe. Désolant spectacle, s’il en fut un. Vraiment. Le décevant prodige chez Gowling Lafleur était devenu maintenant redondant, à tel point, que ses derniers soubresauts exaspérèrent très visiblement la formation des juges. Intéressé plus que quiconque, il arrivait à me lasser, même moi. Il avait, par le passé, offert de bien meilleures performances. (Soyez attentif, jeu de mot ici) La croix vint sans déplaisir, dois-je vous mentionner.
Pour lui éviter d’avantage, à coup sûr, l’humiliation suivant sa prestation qui aura duré plus d’une heure, le banc de juges reviendra de sa pause et mettra fin à son calvaire, à celui du tribunal ainsi qu’au nôtre. La présidente du tribunal, l’honorable juge Rayle, déclarera qu’il ne sera pas nécessaire d’entendre Me Alain Petitclerc procureur de l’Intimé. Reconnaissance certaine de son agonie, nous assistions presque à la légalisation d’une forme d’euthanasie active. Nous sommes prêts, dès lors, à rendre notre décision laquelle est unanime et aux motifs que le juge Morissette énoncera me délecta-t-elle.
Lecture faite. Verdict tombé. Appel rejeté avec dépens.
Me Viau aura tenté de s’éclipser. Nous nous étions rassemblés, à deux (2) mètres à l’extérieur de la salle d’audience, Me Petitclerc, Me Jean Pépin et moi, contenus et le triomphe modeste. Nous évoquions maintenant et réalistement la possibilité pour l’Appelante déboutée d’une ultime demande pour permission présentée à la Cour Suprême du Canada. Me Petitclerc tendit la main au passage de Me Viau. Ce geste arracha des félicitations de Me Viau. "Félicitations M. Bédard" fut ses dernières paroles prononcées d’une voix étreinte de sa gorge serrée. Affligé, il s’éloigna.
Promptement, je le rejoignis pour lui annoncer l’intéressement prochain à une perquisition d’un compte bancaire de la Banque Nationale du Canada de la part du Centre d'analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) & la Drug Enforcement Administration (DEA). Les ossements de la National Bank of Canada International Limited (NBCIL) laissés derrière elle et leur cimetière de Nassau aux Bahamas intéressent.
Puis le bougre disparût de notre vue sans "BlackBerryser" la nouvelle à la Banque Nationale du Canada. Il y réussit parce qu’on n’avait pas jugé bon lui casser les jambes. En effet, vous devez savoir que toute crucifixion s’achevait, en ces temps, par le brisement et le broiement de ces os.
Il était mort…le christ.