Traite bancaire de US$1,5 million, mandat de perquisition du SPVQ conjointement avec la GRC, sasie de documents, acceptation de subir le test du polygraphe à 2 reprises, saisie d’une Lamborghini, enquête criminelle de 6 mois, 15 heures d'interrogatoire pour 3 rencontres, poursuite civile n° 200-17-005324-058 de $777,000., Assignation du Président de la BNC, Jugements de la Cour Supérieure et de la Cour d'Appel du Québec en ma faveur, sont parmi les faits se rapportant à cette saga.
28 avril 2008
Sous la jaquette...Livre à paraître...Couverture et endos.
Une tape dans le dos…hautement appréciée. (Janvier 2007).
« Bonjour M. Bédard,
Je viens de lire le jugement de la Cour Supérieure, je vous félicite, comment vous avez été courageux et c’est un plaisir de lire cette décision. Je suis présentement au (…) si vous souhaitez que l’on se reparle.
Aurevoir. »
Ce message m’a, à l’époque, été laissé sur ma boîte vocale par nul autre que Me Édith Fortin, avocate. Me Fortin est, co-auteure du livre de référence mainte fois cité et titré Droit bancaire, 4e éd. Les Éditions Yvon Blais inc., 2004, en compagnie de Mme Nicole L’Heureux et M. Marc Lacoursière.
Il y a fort à parier, que Me Viau trouvera place dans la prochaine édition à paraître et prévue pour 2009.
Pas certain que cela représente le 15 minutes de gloire auquel il aurait pu aspirer.
21 avril 2008
Jurisprudence...Confirmée à The Gazette par Me François Viau.
« It’s not the money, it’s the principle, » said the bank’s lawyer, François Viau, a partner with the Montreal office of Gowlings, Lafleur, Henderson. « If the ruling prevails, banks would have the burden of verifying bank drafts against the issuer. »
Traduit cette fois;
« Ce n'est pas l'argent, c'est le principe », a déclaré l'avocat de la banque, François Viau, un associé du bureau de Montréal de Gowlings, Lafleur, Henderson. « Si la décision prévaut, les banques auraient la charge de la vérification de traites bancaires contre l'émetteur. »
20 avril 2008
Commotion annoncée et attendue sur Bay Street (Toronto).
18 avril 2008
Le Banquier rabroué.
Premier jour de printemps. C’était le jeudi Saint, veille de la Pâques. 2000 ans auparavant j’eu fort probablement fait partie de ces attroupements qui scandaient et réclamaient qu’on le mette à mort. Effectivement, la crucifixion à laquelle j’ai assisté en cette journée du 20 mars 2008 témoignait d’une passion au terme de laquelle Me François Viau apparût devant tous désarçonné et affaiblit par la plupart des interventions et questions des honorables juges Pierrette Rayle, Yves-Marie Morissette et Julie Dutil siégeant à la Cour d’Appel du Québec. Mal préparé sans doute, des arguments sans grandes pertinences soulignés par les juges d’autre part, parce que des origines bretonnes insoupçonnées ne pourraient expliquer à elles seules le fait qu’il s’aplatît, tel une crêpe. Désolant spectacle, s’il en fut un. Vraiment. Le décevant prodige chez Gowling Lafleur était devenu maintenant redondant, à tel point, que ses derniers soubresauts exaspérèrent très visiblement la formation des juges. Intéressé plus que quiconque, il arrivait à me lasser, même moi. Il avait, par le passé, offert de bien meilleures performances. (Soyez attentif, jeu de mot ici) La croix vint sans déplaisir, dois-je vous mentionner.
Pour lui éviter d’avantage, à coup sûr, l’humiliation suivant sa prestation qui aura duré plus d’une heure, le banc de juges reviendra de sa pause et mettra fin à son calvaire, à celui du tribunal ainsi qu’au nôtre. La présidente du tribunal, l’honorable juge Rayle, déclarera qu’il ne sera pas nécessaire d’entendre Me Alain Petitclerc procureur de l’Intimé. Reconnaissance certaine de son agonie, nous assistions presque à la légalisation d’une forme d’euthanasie active. Nous sommes prêts, dès lors, à rendre notre décision laquelle est unanime et aux motifs que le juge Morissette énoncera me délecta-t-elle.
Lecture faite. Verdict tombé. Appel rejeté avec dépens.
Me Viau aura tenté de s’éclipser. Nous nous étions rassemblés, à deux (2) mètres à l’extérieur de la salle d’audience, Me Petitclerc, Me Jean Pépin et moi, contenus et le triomphe modeste. Nous évoquions maintenant et réalistement la possibilité pour l’Appelante déboutée d’une ultime demande pour permission présentée à la Cour Suprême du Canada. Me Petitclerc tendit la main au passage de Me Viau. Ce geste arracha des félicitations de Me Viau. "Félicitations M. Bédard" fut ses dernières paroles prononcées d’une voix étreinte de sa gorge serrée. Affligé, il s’éloigna.
Promptement, je le rejoignis pour lui annoncer l’intéressement prochain à une perquisition d’un compte bancaire de la Banque Nationale du Canada de la part du Centre d'analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) & la Drug Enforcement Administration (DEA). Les ossements de la National Bank of Canada International Limited (NBCIL) laissés derrière elle et leur cimetière de Nassau aux Bahamas intéressent.
Puis le bougre disparût de notre vue sans "BlackBerryser" la nouvelle à la Banque Nationale du Canada. Il y réussit parce qu’on n’avait pas jugé bon lui casser les jambes. En effet, vous devez savoir que toute crucifixion s’achevait, en ces temps, par le brisement et le broiement de ces os.
Il était mort…le christ.