Dans toute cette affaire, en plus de son rôle d’enquêteur Gilles Lavergne portait plusieurs chapeaux. ..Lesquels me demanderez-vous.
Premier chapeau : Évidemment celui d’enquêteur....C’est à ce titre qu’il m’attira dans un traquenard, .sous le prétexte d’une rencontre, avec le directeur de succursale de l’époque. Jacques Castonguay, convenue deux jours plus tôt par téléphone avec Mme Manon Alain. ..C’est plutôt à un interrogatoire en règle de près de 90 minutes auquel je me suis buté... Seul et sans la présence d’un avocat, je décidai de lui faire face... C’était le 11 août 2004 et le 18 du même mois il signait un affidavit partiellement forgé qui accompagnait la déclaration titrée:
INTRODUCTORY MOTION TO INSTITUTE PROCEEDINGS IN RECOVERY.
Après m'avoir offert à passer le test du polygraphe (détecteur de mensonge) au cours de la rencontre du 11 août 2004, le lendemain alors que je lui communiquais ma réponse affirmative sur son cellulaire et comme c'est lui qui me retourna mon appel, son compte de cellulaire démontre clairement mon numéro composé en interurbain le 12 août 2004...toujours est-il qu'à ce moment il est déjà à la centrale de police de Québec en compagnie du sergent Raynald Faguy (devenu lieutenant au SPVQ) pour déposer au nom de la Banque Nationale du Canada, une plainte criminelle à mon endroit. Perquisition policière, saisie de documents et enquête criminelle de six (6) mois s'ensuivirent.
Deuxième ..chapeau : Celui de représentant autorisé de la Banque Nationale du Canada dans le dossier. C’est ce qu’il déclara dans ses affidavits du 14 novembre 2006 accompagnant les documents suivants;
AMENDED INTRODUCTORY MOTION TO INSTITUTE PROCEEDINGS IN RECOVERY
REQUÊTE DE LA DEMANDERESSE EN ANNULATION D’UN BREF DE SUBPOENA délivré à M. Louis Vachon devenu depuis Président et chef de la direction de la Banque Nationale du Canada.
Troisième. chapeau : Celui de perfide sociologue. ..Le 16 novembre 2006, alors qu’il avait préféré, pour tout témoignage, déposer son affidavit complété, signé le 14 novembre 2006 et repris in extensio dans le jugement de la Cour Supérieure. ..Lavergne au point [35] il décrit la succursale de la Banque du 801, chemin Saint-Louis, comme desservant un quartier cossu, dont la clientèle est généralement à l’aise et constituée d’individus et de corporations habitués à faire des transactions importantes. Cette déclaration est demeurée au stade d'affirmation puisqu'elle n'a pas été mise en preuve devant le juge Paul Corriveau de la Cour Supérieure.
De la crédibilité, malgré toutes ses entourloupettes, personne ne lui en accorda.... .Me. Viau en fait mention dans son INSCRIPTION EN APPEL paragraphe 30 v) M. Lavergne réussit tout de même à me désopiler encore d’avantage quant à ma question à savoir ce qu’il était advenu de M. Castonguay et Mme Alain il affirma que ces deux (2) employés avaient été relocalisés à des postes équivalents et à des conditions salariales toutes aussi équivalentes. ....Tout ça, sous serment et avec le plus grand sérieux dont il est capable...Donc il ne faut pas en tirer de conclusions du genre qu'il s'agirait d'un double débauchage ou de plates représailles à leur endroit.. C'est Lavergne qui le dit.
Décapant vraiment, il sait être un vrai bout d’entrain. .Dus-je m’attendre à plus d’un individu dont le métier est censé être la recherche de la vérité et qui paradoxalement se teint les cheveux. En fait, teints et permanentés, c'est comme ça qu'ils sont ses cheveux. Il avait dû, de sa première carrière passée, être bon policier parce que sinon comment autrement, encore aujourd'hui, justifier sa médiocre existence.
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Textes publiés précédemment concernant M Gilles Lavergne;
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À la mémoire "sélective" de M. Gilles Lavergne, enquêteur et représentant dûment autorisé de la Banque Nationale du Canada.
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Dimanche matin...repos et musique.
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