Inclure cette référence au film Rocky me semblait rigolo. Approprié certainement, comme vous serez à même de le constater très bientôt.
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Vendredi. 17 novembre 2006. 10h30. Les plaidoiries des parties sont terminées et les pugilistes se retirent chacun dans leur coin le temps que monsieur le juge quitte sa salle en annonçant prendre la cause en délibéré.
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Je ramasse mes documents et les place à l’intérieur de ma valise. Je quitte à mon tour en m’adressant aux personnes encore présentes soit Me François Viau, M. Gilles Lavergne et la greffière lançant un "Bonjour et bon weekend à tous".
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Moins de 10 mètres parcourus hors de la salle de Cour, je tourne les talons et je retourne dans l’enceinte et me dirige d’un pas décidé vers Me François Viau lui tendant la main en lui disant "Me Viau, ce fut un plaisir" et posant le même geste cette fois envers M. Lavergne une poignée de main et le saluant simplement "M. Lavergne".
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Et là, je quittai à nouveau la tête haute et fier de moi. Il ne pouvait en être autrement.
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Aznavour dans sa chanson "Il faut savoir"….. il y chante qu’il faille savoir quand quitter la table…la façon de la quitter avec manières et distinction me paraît, quant à moi, tout aussi importante.
Traite bancaire de US$1,5 million, mandat de perquisition du SPVQ conjointement avec la GRC, sasie de documents, acceptation de subir le test du polygraphe à 2 reprises, saisie d’une Lamborghini, enquête criminelle de 6 mois, 15 heures d'interrogatoire pour 3 rencontres, poursuite civile n° 200-17-005324-058 de $777,000., Assignation du Président de la BNC, Jugements de la Cour Supérieure et de la Cour d'Appel du Québec en ma faveur, sont parmi les faits se rapportant à cette saga.