27 novembre 2006

Honoraires de 450.$ l'heure facturés à la "Pompe".

Triez sur le volet une poignée de professionnels chevronnés en matière de relations avec les médias et en temps de campagne électorale accolés les aux vedettes politiques montantes et vous obtiendrez ce qui est communément convenu d’appeler des fabricants d’image.
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À l’extrême, ce même groupe pourra exceller en la discipline de "Damage control" soit limiter les dommages qui pourraient être causés à l’image corporative de leurs clients par des personnes ou groupes de pression. Le but ultime est simple; vous devez contrôler l’information et les médias. Coûte que coûte, le mot d’ordre étant de discréditer l'agitateur et garder sauve l’image de votre client payeur.
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Quand vous êtes associé chez Gowling, Lafleur, Henderson s.r.l. et que votre client est, et ici je me dois de citer Me François Viau, avocat, le 17 novembre 2006 "M. Bédard, c’est une banque, une vraie pompe à argent" ces énormes moyens financiers, illimités presque, peuvent donner le vertige et laisser prendre forme à presque tout délire fusse-t-il fantasmatique. Ainsi, Me Viau, me confiait "M. Bédard, tu fais peur". "Tu me fais peur". "Nous avons formé une cellule de crise". Ces affirmations de Me Viau venaient en réponse à deux (2) remarques que je venais de lui adresser. Les voici ;
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1......"Me Viau, votre cliente a certainement dépensé beaucoup plus de $10 000. et ce dans la seule dernière semaine". "Et 500 000.$ (½ million de dollars) dans toute cette aventure".
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2......"Me Viau, en cas de défaite, votre bureau et vous risquez de perdre un client (lire Banque Nationale du Canada) qui doit rapporter, en honoraires, selon moi, entre 3 et 5 millions de dollars annuellement".
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Aucun de ces chiffres n'a été contesté par Me Viau.
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De retour chez Gowling, Lafleur, Henderson s.r.l., et dans le cas qui nous occupe, à partir du bassin de leur centaine de personnes spécialistes dans les relations avec les médias formez un groupe qui sera au fait de tous les gestes et actions d’un individu ou groupe trouble fête. Et bien, sachez que cette cellule de crise existe bel et bien et qu’au surplus, ces braves personnes me sont entièrement dévouées. .Que d’attention. .Vraiment.
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Bien évidemment, ma proposition de subir le test du polygraphe tient toujours.